
À proprement parler, j’ai scellé très peu de plans. Travaillant la plupart du temps pour d’autres, le contexte professionnel de l’époque, mes habiletés et mon cheminement de carrière ont fait en sorte que je n’ai jamais ouvert mon propre bureau et que je me suis finalement éloigné de la pratique traditionnelle.
Par contre, j’ai énormément collaboré, influencé, enrichis de nombreux projets tant résidentiels, commerciaux qu’institutionnels de mes idées tant à titre d’architecte, de chargé de projets et plus récemment à titre de responsable à la CSDM de la gestion et de la programmation des projets majeurs.
Étudiant appliqué et créatif, j’ai fait mes études en architecture à l’Université Laval de Québec en y intercalant un stage d’une année à l’École polytechnique fédérale de Lausanne.
Reçu bachelier en 1991, j’ai tout de suite migré vers Montréal où j’y y déniché mes premiers emplois dans diverses firmes d’architectes (Alain Letuvé architecte, Louise Hogues architecte, Claude Thériault architecte et Atelier d’architecture KAOS). Plongé en pleine crise de l’emploi, c’est à force de persévérance que je suis parvenu à compléter mes années de stage et à être reçu officiellement architecte en 1993.
Depuis lors, mon cheminement professionnel se divise en trois phases :
De 1993 à 1997, j’ai été au service de différents bureaux d’architectes (principalement chez Jean Raymond architecte) et de designers (Serge Lafrance, Richard Bélanger) où j’ai été tantôt engagé comme pigiste, tantôt comme salarié.
De ces années de pratique dans les années 90, je retiens comme principaux projets :
Les années 1998 et 1999 furent marquées par un saut dans le milieu de l’enseignement : dans un premier temps, au Cégep de Montmorency à Laval en technologie de l’architecture, puis au Cégep de Rivière-du-Loup au département des arts où j’ai pu former de futurs designers d’intérieurs et artistes au dessin technique et dans d’autres disciplines, mais surtout où j’ai pu partager avec mes élèves mes expériences, où je me suis efforcé de les écouter tout en essayant de leurs enseigner différemment et, je l’espère, d’avoir su les inspirer dans leurs choix de carrière et de vie.
Tant qu’à elles, les années 2000 se caractérisent par mon entrée comme chargé de projets à l’Hôpital de Montréal pour enfants du C.U.S.M. et depuis 2006 comme architecte attitré au Bureau du directeur des ressources matérielles de la Commission scolaire de Montréal où il m’a été permis d’œuvrer depuis lors principalement sur le programme accéléré des travaux majeurs (voir section « dossier de presse »).
2 projets académiques et 2 concours vous seront ici présentés :
Unité d’habitation, quartier Saint-Jean-Baptiste, Québec, 1988
Université Laval (Québec), École d’architecture, session d’hiver 88, 2e année, Naomi Neumann professeure
Inséré dans un ancien quartier de Québec, ce projet fut l’occasion d’une réflexion de deux ordres : réflexion sur la notion souvent abstraite d’intégration et réflexion sur l’habité et les incidences de nos modes de vie sur la structure intérieure des logements. Concisément je résumerais en disant que sans vouloir imiter le passé, le désir de s’harmoniser et de respecter la structure du quartier peut donner naissance à une architecture sensible.
Musée de l’Acropole de Naples (réalisé avec Isabel R. Laliberté), 1989
École polytechnique fédérale de Lausanne (Suisse), Département d’architecture, été 89, 3e année, Francesco Venezia professeur
Haut lieu de l’histoire, l’Acropole de Naples surplombe la ville et ses environs. Point de vue remarquable, l’Acropole est l’aboutissement d’une longue montée où l’on peut admirer la Méditerranée et le Vésuve. Notre parti fut celui d’y implanter un bâti qui ne viendrait pas couvrir le site ni obstruer la vue, mais qui serait lui-même le lieu. Suivant les enseignements de Le Corbusier et de De Chirico, notre musée se voulait parcours et machine à voir.
Concours de la Caisse populaire de Drummondville, 1991 (Louis-Paul Lemieux architecte)
Construite sur la strip de Drummondville, il m’a été permis d’y collaborer surtout grâce à mes talents de perspectiviste à ce projet qui par son parti urbain et formel tranche sur la monotonie de l’environnement bâti avoisinant.
Concours ARQ 1996 : « L’escalier du marché Bonsecours » (réalisé avec Stéphane Lemay)
Inscrit dans le cadre du projet de réhabilitation du Marché Bonsecours, son escalier était l’objet du concours. Nous avons pris le parti de l’intérioriser. Le marché tout comme l’œuf symbolisent la genèse du monde. Comme le dit le dicton : l’œuf est dans le marché; le marché est dans l’œuf.
Prix et mentions
1996
Concours ARQ 1996 : « L’escalier du marché Bonsecours »
Première mention
Stephen Tessier, architecte
1991
Concours de la Caisse populaire de Drummondville 1991
Projet Lauréat
Louis-Paul Lemieux, Architecte
1989
École polytechnique fédérale de Lausanne
Projet final (un musée pour l’acropole de Naples) sélectionné pour parution dans la revue du département d’architecture
1988
Université Laval (Québec)
Projet d’habitation sélectionné pour l’exposition de l’école regroupant les meilleurs projets de chaque atelier